SCENARIO HOLLYWOODIEN POUR UNE ALGERIE DEMOCRATIQUE
D’après une idée de Zerhouni et du Département d’Etat Américain
« Les Américains en Kabylie » criaient les journaux et les sites électroniques. C‘était à croire que l’armée américaine était intervenue à Tizi et qu'Abrika a été libéré des geôles des dictateurs. Il s’est avéré que ceux qui sont partis en Kabylie n’ont rien à voir avec ceux qui ont débarqué en Normandie pour libérer l’Europe des Nazis. Ce n’était ni des justiciers et les héros d’Hollywood. C’était des conseillères de l'Ambassadrice de Bush, autrement dit de simples bureaucrates du département d’état en train de gérer leur carrière diplomatique. Leur argument qu’il leur était impossible de partir à Tizi avant novembre 2002 à Tizi rencontrer les membres du mouvement citoyen n’est point convaincant. Impossible n’est point Américain, a-t-on appris ce côté de l'Atlantique.
Il est bien loin le jour de juillet 1957 lorsque le Président John F. Kennedy a pris la parole devant la chambre du sénat et a pris position pour l’indépendance de l’Algérie et a accusé les sénateurs d’avoir cautionné la France. Par contre l’administration de Bush s’est bien alliée avec Bouteflika et la maffia des généraux auxquels elle vendra des armes et lesquels lui octroieront des contrats pétroliers et gaziers lucratifs.
L’on se demande alors ce que l'ambassadrice et ses conseillères faisaient lorsque les jeunes tombaient chaque jour dans les villes et les villages de Kabylie durant le Printemps noir? Et où étaient-elles lorsque les délégués étaient malmenés, arrêtés, et jetés en prison alors que les criminels et les terroristes ont retrouvé leur liberté depuis belle lurette. Que l’ambassadrice de Bush ait choisi de rester silencieuse dans son bureau pendant 20 mois, c’est chez elle. Mais, que ses conseillères montrent leur gêne un jour de novembre 2002 à Tizi, c’est du théâtre, ksit, frit Xusen kan imatawen. C est vraiment décevant de la part des représentants de l’unique superpuissance qui se dit être défenseur des droits de l’homme et de la démocratie.
D'après les journaux, elles ont reproché à la communauté internationale son silence sur les événements de Kabylie. C’est bien l’histoire du chameau qui ne voit que la bosse de son voisin. Et leur silence à elles, elles n’en parlent point. Peut-être pensaient-elles que les cris des Kabyles étaient des you-yous de joie?
La rencontre de ces conseillères avec le mouvement citoyen à Tizi laisse penser l’histoire du lion, des loups et des moutons. Ces derniers, qui ont subi des massacres des leurs et qui voient leur droits bafoués par les loups, décident de se tenir les pattes et de crier leurs problèmes dans la forêt. Ni les chacals, ni les lapins, ni les éléphants n’accourent à leur aide. Mais le lion, lassé par leur bêlement de détresse long de 20 mois et l’incapacité du loup de les faire taire, décide d’intervenir. Malheureusement, au d’interpeller les loups pour leur demander d’arrêter la tuerie et de rendre leurs droits aux moutons, il se rend en grande pompe chez ces derniers et leur rugit ce langage : Pourquoi bêlez-vous autant dans cette forêt? Ne pouvez-vous pas mourir en silence ? Vous dérangez mon sommeil royal?
Pourquoi se sont-elles rendu à Tizi alors que le problème se trouve à Alger ? Et comme par hasard et encore pour une deuxième fois, les représentantes de l’ambassadrice de Bush sont venues connaître le sort des élections partielles. C’est à croire que les bureaucrates du département d’état et Zerhouni, l’ancien ambassadeur d’Algérie à Washington, travaillent pour faire passer l’Algérie pour un pays démocratique. Cela doit sûrement ou bien une blague ou un scénario Hollywoodien. Certes, la prochaine rencontre du frère de Bush avec Zerhouni à Alger leur donnera l’occasion d’un éventuel transfert de technologie de trucage d’élections. Quel autre type de commerce, pourrait-il y avoir entre la Floride et l’Algérie?
De ce côté de l’Atlantique, on sait bien utiliser le facteur temps. Le porte-parole de la Maison, M. Boucher, a choisi de ne pas de répondre le 30 mai 2002 au sujet du boycott des législatives.
Question : Avez-vous un commentaire sur le boycott des élections par une grande partie de - par des partis d’opposition et la minorité ethnique - ?
M. Boucher : Je n’ai pas de commentaire en ce moment. Il y a eu quelques violences et évidemment nous condamnons la violence.
Et depuis, c’est le silence total. Et à l’approche des élections partielles, on dirait que Zerhouni a donné la permission aux comédiens de Bush d’aller voir si la Kabylie va voter. Mais s'il a oublié Massinissa et ses compagnons, le mouvement citoyen s’en souvient d'eux. Et voter c’est trahir la mémoire des innocents du printemps noir. Voter, c’est rendre légitime le règne des dictateurs.
Il est bien loin le jour de juillet 1957 lorsque le Président John F. Kennedy a pris la parole devant la chambre du sénat et a pris position pour l’indépendance de l’Algérie et a accusé les sénateurs d’avoir cautionné la France. Par contre l’administration de Bush s’est bien alliée avec Bouteflika et la maffia des généraux auxquels elle vendra des armes et lesquels lui octroieront des contrats pétroliers et gaziers lucratifs.
L’on se demande alors ce que l'ambassadrice et ses conseillères faisaient lorsque les jeunes tombaient chaque jour dans les villes et les villages de Kabylie durant le Printemps noir? Et où étaient-elles lorsque les délégués étaient malmenés, arrêtés, et jetés en prison alors que les criminels et les terroristes ont retrouvé leur liberté depuis belle lurette. Que l’ambassadrice de Bush ait choisi de rester silencieuse dans son bureau pendant 20 mois, c’est chez elle. Mais, que ses conseillères montrent leur gêne un jour de novembre 2002 à Tizi, c’est du théâtre, ksit, frit Xusen kan imatawen. C est vraiment décevant de la part des représentants de l’unique superpuissance qui se dit être défenseur des droits de l’homme et de la démocratie.
D'après les journaux, elles ont reproché à la communauté internationale son silence sur les événements de Kabylie. C’est bien l’histoire du chameau qui ne voit que la bosse de son voisin. Et leur silence à elles, elles n’en parlent point. Peut-être pensaient-elles que les cris des Kabyles étaient des you-yous de joie?
La rencontre de ces conseillères avec le mouvement citoyen à Tizi laisse penser l’histoire du lion, des loups et des moutons. Ces derniers, qui ont subi des massacres des leurs et qui voient leur droits bafoués par les loups, décident de se tenir les pattes et de crier leurs problèmes dans la forêt. Ni les chacals, ni les lapins, ni les éléphants n’accourent à leur aide. Mais le lion, lassé par leur bêlement de détresse long de 20 mois et l’incapacité du loup de les faire taire, décide d’intervenir. Malheureusement, au d’interpeller les loups pour leur demander d’arrêter la tuerie et de rendre leurs droits aux moutons, il se rend en grande pompe chez ces derniers et leur rugit ce langage : Pourquoi bêlez-vous autant dans cette forêt? Ne pouvez-vous pas mourir en silence ? Vous dérangez mon sommeil royal?
Pourquoi se sont-elles rendu à Tizi alors que le problème se trouve à Alger ? Et comme par hasard et encore pour une deuxième fois, les représentantes de l’ambassadrice de Bush sont venues connaître le sort des élections partielles. C’est à croire que les bureaucrates du département d’état et Zerhouni, l’ancien ambassadeur d’Algérie à Washington, travaillent pour faire passer l’Algérie pour un pays démocratique. Cela doit sûrement ou bien une blague ou un scénario Hollywoodien. Certes, la prochaine rencontre du frère de Bush avec Zerhouni à Alger leur donnera l’occasion d’un éventuel transfert de technologie de trucage d’élections. Quel autre type de commerce, pourrait-il y avoir entre la Floride et l’Algérie?
De ce côté de l’Atlantique, on sait bien utiliser le facteur temps. Le porte-parole de la Maison, M. Boucher, a choisi de ne pas de répondre le 30 mai 2002 au sujet du boycott des législatives.
Question : Avez-vous un commentaire sur le boycott des élections par une grande partie de - par des partis d’opposition et la minorité ethnique - ?
M. Boucher : Je n’ai pas de commentaire en ce moment. Il y a eu quelques violences et évidemment nous condamnons la violence.
Et depuis, c’est le silence total. Et à l’approche des élections partielles, on dirait que Zerhouni a donné la permission aux comédiens de Bush d’aller voir si la Kabylie va voter. Mais s'il a oublié Massinissa et ses compagnons, le mouvement citoyen s’en souvient d'eux. Et voter c’est trahir la mémoire des innocents du printemps noir. Voter, c’est rendre légitime le règne des dictateurs.